La mode est injuste, dangereuse, cruelle et éphémère.
Ainsi parle le maestro dans le fim qui lui est consacré et que j'ai eu le bonheur de voir hier soir.
Tout d'abord, j'ai pensé : j'aurai préféré visionner le documentaire à la maison, bloc note à la main, pour consigner en un endroit sur tout ce que j'aurai eu envie de vous dire ensuite.
Puis la peur d'oublier l'essentiel a peu à peu disparue pour laisser place à une impression générale, incisive, créative et plus que contemporaine.
En écoutant Karl, je me suis franchement amusée et à tout dire, je n'étais pas la seule.
La salle entière riait souvent aux éclats tant les mots d'esprits du couturier/photographe nous surprenaient.
On aurait pu le penser frivole. Je l'ai découvert plein de bon sens, son sens à lui qui lui permet de construire l'histoire à sa guise et de vivre ses rêves sans concession.
On aurait pu le penser angoissé...Et malgré qu'il s'en défende, je pense qu'il l'est.
Car on ne peut être omnubilé par l'excellence sans avoir peur d'être dépassé.
On le connait plein d'humour, franc et massif, tranchant, catégorique, autoritaire, imposant, collectionneur...Pour moi, de ce point de vue là, rien n'a changé.
C'est ce qu'il est, un point c'est tout.
Ce que je pense infine : j'ai passé un superbe moment au côté de cet homme hors du commun malgré la pâleur du cinéaste qui se faisait littéralement bouffer par le grand Karl.
Oui, je sais...S'imposer face à un tel personnage n'est sans doute pas si simple.
Mais quand je songe que Rodolphe (le cinéaste) a passé trois ans aux côtés de ce dernier, je me dis qu'il aurait quand même pu aller plus loin non?
Moi je suis une fan de Largerfeld, lorsqu'il vient à la télé pour parler de son travail je regarde même tard dans la nuit. C'est un hommme avec un grand esprit et une grande âme...
Rédigé par : Sandra | 16/10/2007 à 12:29
Alors, tu va aimer le film, j'en suis sûre.
Rédigé par : sophiekune | 16/10/2007 à 15:46